Colloque iconoclaste à Paris sur le pouvoir de l’immigration dans les élections

Colloque iconoclaste à Paris sur le pouvoir de l’immigration dans les élections

L’Institut de Géopolitique des populations et l’association Nationalité, Citoyenneté et Identité ont organisé ce samedi 13 avril, à Paris, un colloque international sur un sujet iconoclaste : « Immigration et élections », le sous-titre étant encore plus évocateur « la droite peut-elle encore gagner »
Placé sous la présidence d’Yves-Marie Laulan, cette journée d’exposés et de débats, a rassemblée des personnalités comme Christine Tasin de Résistance Républicaine, Yvan Blot d’Agir pour la démocratie directe, Jean-Yves Le Gallou de la Fondation Polémia et des experts démographes, politocologues ou sociologues comme Françoise Monestier, Philippe Milliau et Etienne Lahire. Il est à souligner que le seul élu présent à ce colloque, n’était autre que Jacques Bompard.

A l’heure de la post-démocratie ethnique, ce sont les minorités qui font les élections. Obama est l’élu des Noirs et des Hispaniques. Seulement 39% des Blancs ont voté pour lui. De même ce sont les minorités noires et musulmanes qui ont donné la majorité à François Hollande. Ces résultats ne sont pas seulement dus à la sociologie électorale. Ils sont aussi la conséquence de démarches politiques cyniquement réfléchies : par les démocrates de Chicago, inventeurs d’Obama ; par Terra Nova, en France, conceptualisant la perte de l’électorat populaire par la gauche et son remplacement par l’armée électorale de réserve de l’immigration.
Parmi les intervenants deux experts internationaux : Jared Taylor, de l’American Fondation, qui a disséqué les élections américaines. Polyglotte, grand ami de l’Europe et de la Russie, il a tenu à faire passer le message que les politiques menées par le Gouvernement américain ne sont en rien représentatives des aspirations du peuple américain.

ExtraitJared Taylor.

Le Flamand Koenrad Dillen, ancien député européen, écrivain et essayiste parfaitement bilingue, à quant à lui, étudié les élections en Belgique.

ExtraitKoen Dillen

L’avenir de la France et de l’Europe semble suspendu à une simple stratégie politicienne, visant à la conquête du Pouvoir : faut-il chercher à séduire ou à amadouer des minorités et concurrencer dans ce domaine le Parti socialiste, maître en la matière ? Ou bien faut-il tout faire pour mieux mobiliser les majorités, blanches, de tradition catholique et de souche européenne, c’est-à-dire encore plus de 85% du corps électoral ? La question se pose dans tous les états-majors politiques, y compris au sein du Front National depuis la campagne présidentielle de 2007. En Russie, la question semble avoir été tranchée par le Président Poutine : une politique nataliste très volontaire, avec une priorité donnée aux familles traditionnelles russes. Tout le contraire d’un occident voulant faire de l’homosexualité et de l’immigration des normes, piliers d’un avenir sombre.